Une place financière durable est une chance pour la Suisse
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L’Association suisse des banquiers (ASB) salue le résultat de la discussion sur la finance durable menée lors de la séance du Conseil fédéral de ce jour. Le Conseil fédéral a réaffirmé qu’il entendait créer des conditions-cadres permettant à la place financière d’être compétitive dans le domaine de la finance durable. «Nous partageons l’opinion du Conseil fédéral selon laquelle une place financière durable est une grande chance pour la Suisse», a commenté Jörg Gasser, CEO de l’ASB.
Une place financière durable constitue le fondement sur lequel des modèles d’affaires viables et orientés vers l’avenir pourront se déployer. Les placements financiers durables recèlent un énorme potentiel d’affaires, tout en contribuant à concrétiser les objectifs mondiaux en matière de climat et à promouvoir une économie durable. Jörg Gasser en est convaincu: «Parce que nous sommes un petit pays, nous devons proposer des prestations de conseil et des produits exemplaires pour avoir un impact mondial.» L’ASB s’emploie activement à conforter la Suisse dans sa position de hub international de premier plan en matière de finance durable. Au premier semestre 2020, elle publiera des lignes directrices sur l’intégration des critères de développement durable dans le processus de conseil. Elle soutient en outre la nouvelle édition du test de compatibilité climatique lancé par l’OFEV et recommande à ses membres d’y participer.
Le passage de la niche à la norme suppose des conditions-cadres appropriées. Ce n’est qu’en interaction avec l’économie globale que les flux financiers peuvent avoir des effets positifs à cet égard. L’ASB demande donc que les restrictions existantes concernant les placements durables soient éliminées, que ces produits soient libérés des entraves fiscales et que leur exportabilité soit assurée grâce à un accès adéquat au marché.
Le Conseil fédéral a chargé le Département fédéral des finances d’approfondir son travail sur l’obligation de publication, sur le renforcement de la sécurité juridique en relation avec les obligations de diligence ainsi que sur les risques et les effets climatiques et environnementaux au regard de la stabilité des marchés financiers. L’ASB va également examiner et analyser ces points en détail.
Comme le souligne Jörg Gasser, «le secteur bancaire adhère aux objectifs de l’Accord de Paris sur le climat ainsi que de l’Agenda 2030 des Nations Unies. Pour que ces objectifs puissent être atteints, tous les acteurs doivent apporter leur contribution, en Suisse comme à l’étranger. Nous ferons notre part et coopèrerons avec l’ensemble des parties prenantes dans un esprit pragmatique et constructif.»